Conclusion — La dignité, pas la désespérance

Nous sommes à un carrefour.

D’un côté :

  • La pente douce.
  • La facilité administrative.
  • L’acceptation tacite que mourir vite coûte moins cher que soigner, soulager, entourer..

De l’autre :

  • Le choix courageux.
  • La fidélité à nos valeurs. La mort est une question collective, pas une liberté individuelle destructrice de tant de contrats (social, soignant / malade, famille,..)
  • Et donc, le combat pour chaque vie.

Choisir la dignité, ce n’est pas s’opposer à la liberté.

C’est donner les moyens d’un vrai choix.
Un choix éclairé, accompagné, entouré.

Choisir la dignité, ce n’est pas refuser la mort.

C’est refuser l’abandon.

Nous devons redire haut et fort que :

  • La vieillesse n’est pas une faute.
  • La maladie n’est pas une honte.
  • La dépendance n’est pas une indignité.

Un pays se juge à la manière dont il traite ses plus faibles.

Pas ses plus forts.
Pas ses plus riches.
Ses plus vulnérables.

Et aujourd’hui, ce jugement commence avec la manière dont nous regardons la fin de vie.

La France peut encore choisir d’être fidèle à ce qu’elle a de meilleur.

Elle peut encore choisir d’aimer jusqu’au bout.
Elle peut encore choisir d’accompagner plutôt que d’éliminer.

La mort choisie n’est pas un choix, tant que la vie n’est pas respectée.

Et tant que nous, citoyens, résistons à cette dérive,
il reste de l’espoir.

Un peuple vivant, c’est un peuple qui se bat pour ses vivants.